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La véritable histoire de l'Armistice du 8 mai 1945


Le 7 mai 1945, à 2 h 41,  la reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du Collège technique (actuel lycée Roosevelt) par le maréchal allemand Alfred Jodl,  en présence des généraux américains Walter B. Smith et Eisenhower, du général français François Sevez et du général soviétique Sousloparov. Les combats devront cesser le 8 mai à 23 h 1. L'acte signé est purement militaire.

Ceci provoque la fureur de Staline qui veut que la capitulation de l'Allemagne soit signée dans sa capitale, à Berlin, où les soldats de l'Armée rouge règnent en maîtres. Les journalistes occidentaux répandent rapidement la nouvelle de la capitulation, précipitant ainsi les célébrations. Les combats continuent cependant sur le front de l'Est.
L'exigence de Staline est honorée et une nouvelle signature a lieu dans la nuit du 8 au 9 mai à 0 h 16 heure russe (23 h 16 heure de l'Ouest), dans une villa de Karlshorst, quartier général du maréchal Georgi Joukov dans la banlieue Est de Berlin . Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après que le maréchal Georgi Joukov eut ouvert la cérémonie, les représentants du Haut commandement allemand, dont le maréchal Wilhelm Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur à 23 h 1, heure locale (heure d'Europe centrale), soit le 9 mai à 1 h 1, heure de Moscou.
La France est représentée par le Général Jean De Lattre de Tassigny (Commandant de la 1ère Armée).